Somewhere / Sofia Coppola / 2011
Synopsis : Etre ou ne pas être une star ennuyée et ennuyante.
L'affiche était belle : nouveau film de Sofia Coppola, la bande annonce laisser présager un beau film, subtile, un Lost In Translation aux Etats Unis. Tout ça est vain. J'ai vu un film hautain, ennuyant et choquant.
Surement la plus belle escroquerie cinématographique de l'année 2011 (vu en avant-première).
Commençons directement par le peu de qualité, ou plutôt de l'unique qualité du film (et propre à tous les films de Sofia) : la photographie. C'est beau. Mais ce doux rêve s'avère un long cauchemar.
Le film est un hymne à la paresse, une justification d'une mondanité obscène et cliché. Mais le seul problème n'est pas tant dans le propos du film car il tient surtout d'un réel imaginé par Sofia, mais dans contenu : vide. Aucun scénario, rien n'émeut, ce n'est qu'un empilement de plan "intello" (et faussement poétique) ne servant qu'à justifier son élitisme intellectuel.
"Un bon film doit faire évoluer ses personnages" disait un professeur de Cinéma, là, d'une rien ne bouge dans le caractère des personnages mais pire, Sofia Coppola semble avoir du freiner les ardeurs et fantaisies théâtrales de ses acteurs tant leur jeu est plat, facile, et surtout sans émotion.
Si l'on extrapole un peu, Somewhere est une sorte de docu-fiction sur le vide.
Vous voulez enfin partir d'une salle de ciné en pleine projection sans regret en se disant "peut être que ça va se décanter ?" : allez le voir.
L'affiche était belle : nouveau film de Sofia Coppola, la bande annonce laisser présager un beau film, subtile, un Lost In Translation aux Etats Unis. Tout ça est vain. J'ai vu un film hautain, ennuyant et choquant.
Surement la plus belle escroquerie cinématographique de l'année 2011 (vu en avant-première).
Commençons directement par le peu de qualité, ou plutôt de l'unique qualité du film (et propre à tous les films de Sofia) : la photographie. C'est beau. Mais ce doux rêve s'avère un long cauchemar.
Le film est un hymne à la paresse, une justification d'une mondanité obscène et cliché. Mais le seul problème n'est pas tant dans le propos du film car il tient surtout d'un réel imaginé par Sofia, mais dans contenu : vide. Aucun scénario, rien n'émeut, ce n'est qu'un empilement de plan "intello" (et faussement poétique) ne servant qu'à justifier son élitisme intellectuel.
"Un bon film doit faire évoluer ses personnages" disait un professeur de Cinéma, là, d'une rien ne bouge dans le caractère des personnages mais pire, Sofia Coppola semble avoir du freiner les ardeurs et fantaisies théâtrales de ses acteurs tant leur jeu est plat, facile, et surtout sans émotion.
Si l'on extrapole un peu, Somewhere est une sorte de docu-fiction sur le vide.
Vous voulez enfin partir d'une salle de ciné en pleine projection sans regret en se disant "peut être que ça va se décanter ?" : allez le voir.
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