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vendredi 18 novembre 2011


Forrest Gump
R. Zemeckis
1994

"Quel talent."

Le gros, le grand Forrest, adulé des milliers de fois, garde-t-il, en 2011, cette fraicheur et impertinence qu'il avait dans les années 90s.

Avant toute chose, le générique du début annonce la couleur : la réalisation va être soignée.

Il faut voir ce film comme un fable. Une incroyable histoire que nos parents nous contaient au chevet de notre lit étant enfant. C'est agréable, ça fait sourire, mais c'est surtout rempli d'émotion. 

Ce film est connu, reconnu et archi-rabâché, pourtant le revoir provoque chez moi autant d'émotion et de joie me semble-t-il que lors du premier visionnage. Lorsqu'un film est d'une cohérence incroyable, que tout semble être en harmonie, on pense généralement au génie du réalisateur. Dans ce film, bien que la réalisation soit excellente, le grand génie provient d'un homme : Eric Roth. L'homme est le scénariste de ce film (également d'Ali, Munich).

A travers les yeux d'un simple d'esprit, on (re)découvert l'histoire contemporaine de l'Amérique. Du KKK à la chute du communisme en passant par la naissance de la société agro-alimentaire aujourd'hui omniprésente : Apple.

Quel talent.

N'allons pas par 4 chemins. Tom Hanks est aussi garant de la beauté du film. Tom Hanks, bien sûr mais aussi Gary Sinise. D'ailleurs, l'un des meilleurs second rôle du cinéma Américain.

Je n'ai guère envie de m'étendre sur le sujet. Lorsque le film est bon, il faut le dire. C'est tout.



1 commentaire:

Monday a dit…

Et lorsque la personne avec qui on le regarde est aussi touchée que soi, c'est encore plus beau.